Septième étape: 23 juillet - 89 km

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De notre envoyé spécial Pierre Chambon:
23 juillet - panique: Pierrôt  ne retrouve pas la clé de l'antivol de Pamphile avec lequel il a attaché son vélo. Ouf! Cette clé, probablement tombée de sa poche, a été retrouvée et rapportée au bar de l'hôtel. Pour la lampe de l'hôtel qu'il a cassée à l'arrivée, en la cognant avec son sac à dos, on a trouvé un arrangement. 

On s'est crémé, puis on a salué la sympathique équipe de l'hôtel de la poste. A une autre fois, Saint Sauves. 

Sortant du village, passés quelques kilomètres de grimpette de route à large gabarit peu agréable, on bifurque vers La Tour D'Auvergne et on retrouve ces doux et vivants reliefs du massif. La vie de ceux qui sculptent ces paysages avec leurs champs, leurs animaux, leurs machines, leurs mains. 


On accède au centre de la Tour d'Auvergne par un raidillon sévère. Pour deux rencontres extraordinaires, comme ces routes nous en fournissent tant. Ce matin là, c'est au bar des amis, chez Flo. Murs et plafonds sont couverts de centaines de puzzles de toutes couleurs et aux pièces minuscules. Une cliente, toute de rose vêtue, nous a offert des gâteaux. La patronne nous raconte qu'elle vient d'Angers et qu'elle s'est installée là, après y avoir passé les vacances de son enfance. Elle aime la poésie, la musique, la convivialité chaleureuse. On espère que Pamphile pourra y revenir pendant cette année au CNIMA, qui n'est qu'à 12 km.

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La route continue sur ce plateau de collines vers le sud, par Saint Donat, Saint Genès Champespe, Montboudif ( village natal de Pompidou) et une longue descente vers Condat. Nous y retrouvons Janie et Claire pour un pique nique au bord de la Rhue. Petite sieste pour les adeptes: Pamphile et Pierrôt. 

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Le café, ce sera après la sévère montée d'une dizaine de kilomètres jusqu'à Marcenat où Janie et Claire nous attendent à une terrasse. Ce n'est pas la route la plus facile. Celle qui suit la vallée de la Sancoite aurait été plus plate. Mais quelle splendeur de Marcenat à Allanche puis vers Chalinargues et ensuite, par des serpents entre les bosses, l'abord de Murat par les hauteurs!

Camping. Avec une table pliante (sinon Marc avec la sienne nous aurait trop manqué)! Camping vert, tout simple, mais frais ce soir là ( 8 degrés la nuit) et pas très loin de la nationale 122 dont on entend la rumeur. Mais la soirée a été chouette: une question de curiosité de voisins néerlandais à propos des affiches "Pamphile sur la route" s'est transformée en concert improvisé de camping.